Catégorie : Communiqués

Lieux de culte incendiés : soutien aux fidèles bouleversés

Lieux de culte incendiés ces derniers jours : l’ODD souhaite réagir à propos de ces tristes événements. Voici son communiqué :

Lieux de culte incendiés comme ici sur cette photo Notre Dame de Paris

L’Ordre Druidique de Dahut souhaite exprimer toute sa compassion envers les membres d’autres communautés religieuses bouleversés hier par des incendies sur des lieux de cultes importants. Que ce soit à Paris avec l’incendie qui a ravagé la charpente de la cathédrale Notre-Dame, ou à Jérusalem avec celui, de moindre ampleur, qui s’est déclaré sur l’esplanade des Mosquées, les communautés monothéistes ont été durement touchées dans des lieux à forte portée symbolique. En tant qu’institution religieuse, nous témoignons notre profonde sympathie envers les fidèles qui se trouvent ainsi privé de l’accès à un espace de recueillement et de prière. Nous ne sommes que trop conscients de ce qu’ils peuvent ressentir, comme tout croyant qui se voit dépossédé de la possibilité de se rendre librement sur un lieu sacré.


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Diffamation du pape envers les païens

Diffamation du pape envers les païens : à l’heure où le Trésorier du Vatican est condamné pour pédophilie, voici le communiqué de l’Ordre Druidique de Dahut à ce propos et en réponse au bulletin papal du 24 février 2019. Écrit par la dirigeante de l’ODD avec le soutien des sacerdotes de l’Ordre.

Diffamation du pape envers les païens

Moi, Yavanna, dirigeante de l’Ordre Druidique de Dahut, souhaite réagir aux propos du Pape dans son bulletin du 24 février 2019, pour dénoncer son discours déresponsabilisant au regard des abus sexuels sur mineurs de la part des sacerdotes chrétiens catholiques et diffamatoire envers les païens, présentés comme responsables de manière directe ou indirecte de ces agissements.

Déresponsabilisation de l’Église catholique

En effet, le bulletin papal montre en premier lieu le manque flagrant de bonne foi de l’Église catholique qui n’assume ement sa responsabilité dans le comportement des sacerdotes qui la composent.

Le Pape développe le fait que les abus sexuels, et les violences en général, sur mineurs, sont des actes extrêmement répandus, anciens, et qui touchent toutes les cultures et les strates de toutes les sociétés, avec l’idée sous-jacente que ce fléau est tellement ancré que l’on ne peut pas réellement l’éradiquer, et qu’il est presque quasiment normal, constitutif des sociétés humaines.

Il met également en avant l’entourage proche des enfants, notamment familial, comme source première des abus. L’adjectif « ecclésial » n’est mentionné dans cette partie du texte que de manière anecdotique.

De la même manière, il met l’accent sur différents éléments sociétaux contextuels qui sont autant de causes directes ou indirectes des abus, notamment la pornographie et sa diffusion accélérée par les moyens et les réseaux modernes de communication ainsi que le tourisme sexuel.

Et en comparaison avec cette masse de sources et de causes autres, il évoque seulement à la fin de son discours les « quelques de leurs confrères » qui discréditent l’ensemble des prêtres catholiques.

L’objectif est là clairement de minimiser les cas d’abus sexuels sur mineurs dans le clergé catholique et de les noyer dans la masse d’un fait de société présenté comme quasi-universel.

Le Pape se targue que l’institution dont il est responsable soit représentative d’« une autorité morale » et possède une « éthique », et pourtant l’universalité du phénomène des abus sexuels sur mineurs semble justifier dans la suite logique de son discours que l’on en trouve également au sein de cette institution religieuse. Ce fait est présenté comme une fatalité que l’on peut uniquement constater et éventuellement réparer. Il présente ainsi par ailleurs l’Église comme « victime » des sacerdotes qui abusent des enfants, montrés comme faisant preuve d’« infidélité ».

Il semble pourtant évident que l’ambition de suivre et de former ses sacerdotes pour qu’ils fassent preuve de l’exemplarité qu’on est en droit d’attendre d’eux devrait être un enjeu majeur, un objectif depuis longtemps atteint et maintenu.

Et quand le Pape reconnaît enfin une part de responsabilité dans la situation, c’est en déclarant : « La sainte crainte de Dieu nous porte à nous accuser nous-mêmes – comme personne et comme institution – et à réparer nos manquements. » Il est tout à fait ahurissant de voir que, de son aveu même, c’est avant tout la peur d’un châtiment divin qui l’a poussé à cette reconnaissance un peu forcée, et non la capacité à assumer de manière autonome les conséquences de ses actes et de ses décisions.

De toute façon, d’après le Pape, « ce phénomène criminel […] n’est aujourd’hui que la manifestation actuelle de l’esprit du mal » et « Il n’y a pas d’explications satisfaisantes pour ces abus sur des enfants. Humblement et courageusement, nous devons reconnaître que nous sommes devant le mystère du mal. » Il n’y a aucun courage dans ce constat défaitiste, et aucune remise en question. L’origine des abus sexuels ne semble pouvoir se trouver qu’à l’extérieur de l’Église et même de l’humanité en général, et venir d’une source qui ne peut relever d’aucune décision humaine, sociale ou politique, mais uniquement d’un combat religieux : il s’agit d’une force mystérieuse, délibérément floue et quasiment superstitieuse, le Mal.

De ce fait, le Pape se dégage de toute responsabilité quant aux actes des personnes de la communauté sacerdotale dont il a la charge dans un comportement d’une grande lâcheté.

Diffamation du Pape envers les païens, boucs-émissaires désignés

« En réalité, nous ne devons pas tomber dans le piège d’accuser les autres, ce qui est un pas vers le prétexte qui nous sépare de la réalité. » C’est pourtant bien ce que fait le Pape par la présentation indirecte des païens tout au long du discours comme la source ou les agents de ce fameux « mal » qui viendrait de l’extérieur contaminer les malheureux hommes d’Église.

Le Pape cite ainsi l’épisode d’Hérode, qui évoque un roi juif qui tue les enfants de moins de 2 ans à Bethléem. Hérode fut mis roi sur ordre de Rome, donc mis en place par des païens. Ce qui en fait un exemple qui vise les païens. Or les théologiens reconnaissent que ce mythe est une réflexion de Mathieu à propos des enfants juifs noyés par Ramsès – pharaon, donc païen. Il s’agit ici de réaffirmer le côté prophète de Jésus. Comme Moïse, Jésus est un rescapé d’un infanticide. Ce procédé est un procédé récurant dans la Bible et le Nouveau Testament pour ancrer le caractère miraculeux de l’enfance des prophètes. On est donc bien dans du mythe et du légendaire, où le païen condamne, encore, le peuple de Dieu. Il est ainsi regrettable que le Pape mentionne cet exemple antipaïen non fondé, dont il est impossible de démontrer la véracité des faits.

Par ailleurs, Satan est nommé plusieurs fois comme incarnation du « Mal ». Or le satanisme est l’ensemble des cultes « en opposition » (Satan est un verbe hébraïque voulant dire « être en opposition/un adversaire ») à ceux du Livre (la Bible). Il s’agit donc ici de viser directement les paganismes qui est en ce sens un synonyme : le Pape nomme directement les païens comme responsables directs de la pédophilie. Chose réappuyée avec le terme de « loups avides » pour désigner les païens.

Enfin, tout au long de son texte, on s’aperçoit qu’il ne peut remettre en cause le caractère ecclésiastique des prêtres : les hommes de Dieu sont des hommes de Dieu. Donc il lui est impossible de dire que les hommes de Dieu sont des pédophiles, et il est obligé de faire une pirouette argumentaire pour désigner des suppôts de Satan, donc des prêtres ou sacerdotes païens qui auraient infesté l’Église par le biais du recrutement en séminaire.

Ce faisant, par tous ces développements, le Pape porte gravement atteinte à la dignité des païens. Ceci étant renforcé par la comparaison qu’il fait entre les abus sexuels sur mineur et de supposés sacrifices d’enfants effectués lors de rites païens passés, ce qui constitue une accusation sans fondement et une comparaison infamante et diffamante pour les pratiquants de rites païens polythéistes aujourd’hui.

Ayant désigné de biens pratiques boucs-émissaires en la personne des païens, le Pape n’a alors semble-t-il plus besoin de prêter l’attention qu’ils mériteraient aux aspects psychologiques et sociétaux de manière générale, et structurels et dogmatiques quant à son institution en particulier.

« Il n’y a pas d’explications satisfaisantes pour ces abus sur des enfants. Humblement et courageusement, nous devons reconnaître que nous sommes devant le mystère du mal. » Derrière l’expression fataliste de ce constat, on sent bien que le Pape n’a aucune intention de chercher à comprendre les sources humaines, psychologiques et structurelles de ce phénomène, ce qui lui permettrait de prendre les vraies décisions courageuses au sein de sa communauté pour les combattre. À d’autres occasions dans son discours, il dénigre ainsi ce qu’il appelle les « explications empiriques » de « l’herméneutique positiviste ».

Le Pape met ainsi en avant l’importance de dépasser les explications scientifiques pour chercher des significations religieuses, soi-disant pour chercher des solutions, mais il n’en présente en réalité aucune véritable autre que des mesures de contrition a posteriori. Sa seule proposition (« humiliation, accusation de nous-mêmes, prière, pénitence ») est une proposition passive, de victime d’une source extérieure mystérieuse, qui se déclare incapable de résister et appelle au pardon plutôt que d’assumer activement la responsabilité de sa vie en prenant des mesures pour ne pas se laisser influencer et être maître de ses actes.

Enfin, une de ses ultimes propositions, le renforcement de la conversion, sous-entend à nouveau que le problème vient de l’extérieur, que ce sont les non-chrétiens et notamment les païens qui sont responsables de la situation. Aucune remise en question ne semble décidément envisageable…

L’apport des valeurs païennes au débat

Maintenant, je vous pose la question : et si plutôt que « d’assister et de protéger les plus vulnérables » comme le propose le Pape, nous nous efforcions de les rendre forts, courageux, autonomes et responsables ?

Selon les valeurs païennes, les décisions d’un chef d’institution religieuse réellement responsable devraient être dans ces circonstances :

Tout d’abord de regarder en face la réalité humaine des agissements ignobles des sacerdotes dont il est responsable, et d’en rechercher activement les causes, non dans des superstitions ou des concepts fumeux et vagues, mais dans la réalité psychologique et sociale grâce au regard et au concours de la Science.

D’en tirer ensuite les conclusions qui s’imposent sur les mesures concrètes à prendre.

Ceci non seulement par des décisions précises concernant les individus, et par la prévention de toute manifestation future de tels comportements par une sélection et un accompagnement adéquat des futurs sacerdotes, choses qui à défaut d’être réellement systématiquement mises en œuvre de manière pertinente par l’Église catholique, sont au moins évoquées dans le discours du Pape.

Mais également par la remise en question du fonctionnement, voire des valeurs de l’institution qui a permis que se manifestent en son sein de tels comportements totalement inacceptables. Ce qui implique bien sûr d’être en capacité de faire évoluer cette structure, et non d’être enfermé dans un dogme rigide, comme l’est par exemple celui du célibat et de la chasteté imposés aux prêtres. Pas un instant l’idée que cette norme puisse être impliquée dans l’émergence des comportements d’abus sexuels et de ce fait être remise en cause ne semble par exemple effleurer le Pape…

Et enfin, d’œuvrer à cette prévention au sein de l’ensemble de la population grâce à des programmes d’accompagnement, de sensibilisation à l’écoute et à la bienveillance qui permettent d’éradiquer ce problème de la violence envers les enfants à sa racine : dans l’accompagnement des générations futures vers l’entièreté et la mise en avant du respect de tous les êtres vivants comme une valeur fondamentale, au côté notamment du courage, de l’autonomie et de la responsabilité.

Car loin d’être une fatalité que l’on ne peut que subir et face à laquelle on ne peut mettre en place que des processus de réparation et de contrition a posteriori, ce fléau doit être envisagé comme le fruit d’un accompagnement inadéquat et défaillant des êtres que l’on peut donc tout à fait projeter de réduire significativement à terme par des mesures et des programmes concrets, bien loin du concept abstrait de « mal » bien pratique pour se dédouaner de toute responsabilité et de toute possibilité d’action préventive.

Agir plutôt que subir ; prévenir activement plutôt que réparer et s’humilier ; être responsable et capable d’évolution, plutôt que demander pardon sans changer notablement son fonctionnement, voilà comment nous, païens polythéistes, voyons la façon d’être dans le monde, quelles sont nos valeurs, nos pratiques et nos propositions face à ce problème.

Pour le respect de toutes les religions

Le respect de toutes les religions : communiqué commun du Conseil des Aînés et de l’Ordre Druidique de Dahut.

le respect de toutes les religions

Nous, organisations cultuelles païennes polythéistes, condamnons fermement l’antisémitisme, comme toutes formes de religiophobie et d’athéophobie.

Selon les valeurs du druidisme, les païens vivent une laïcité libérale et positive au jour le jour, afin de garantir un polythéisme actif, dont le vécu est personnel. Au nom de cela, il nous est impossible de juger qui que ce soit selon ses croyances ou l’appartenance à un peuple. Être polythéiste nous impose le respect de tous les cultes, qu’ils soient polythéistes, du Livre, ou encore l’absence de culte pour l’athéisme.

C’est pour cela qu’en tant qu’institutions polythéistes, nous appelons à l’apaisement, au respect et à la culture des différences. Ce respect passe par l’écoute et l’échange entre toutes les religions entre elles et avec les instances publiques laïques. Il doit se traduire par l’ouverture de chaque tradition aux autres traditions.

Que nous soyons druidisants, polythéistes d’autres traditions, chrétiens, juifs, musulmans… nous sommes tous des citoyens vivant dans une des rares Républiques qui affirme la liberté totale de croyance et laisse le choix et le luxe à chacun de vivre librement sa foi, sa croyance ou son athéisme.

Aussi, nous soutenons et allons dans le sens du rassemblement Républicain de ce jour, pour la lutte contre toute forme d’antisémitisme et, au-delà de l’antisémitisme, contre toute forme de privation des libertés de croyances et de consciences.

Pour le Conseil des Aînés, Belen Faouenn d’Ahès.
Pour l’Ordre Druidique de Dahut, Yavanna.

Pour aller plus loin :
Plus d’informations sur le positionnement de l’Ordre Druidique de Dahut dans son Manifeste sur la Laïcité et dans l’article de fond Laïcité : Informations et réflexions.

Nice et Saint-Étienne-du-Rouvray : l’Ordre Druidique de Dahut manifeste son soutien aux victimes des terroristes motivés par les appels de l’État Islamique

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À la suite des tueries de Nice et de Saint-Étienne-du-Rouvray, l’Ordre Druidique de Dahut désapprouve avec la plus grande fermeté les agissements de l’État Islamique et de ceux qui suivent ses appels à la violence et à la haine, et encourage l’État français dans sa démarche de protection de la population face aux violentes agressions perpétrées au nom de cette organisation et envoie toute la chaleur de son soutien aux victimes et à leur proches.

Que ceux qui en ressentent le besoin n’hésitent pas à faire appel au soutien religieux et spirituel de l’Ordre.

L’Ordre condamne par ailleurs une fois de plus tout amalgame qui ne pourrait que venir entretenir un climat déplorable de religiophobie, de peur et de haine déjà trop présent, alors même que les populations ont le plus besoin du soutien du sens et de la reliance que la démarche religieuse, et les sacerdotes qui la servent, mettent en œuvre chaque jour.

Nous renouvelons enfin nos vœux formulés en novembre dernier :
Que tous les combattants qui œuvrent à la défense des populations trouvent auprès de la Déesse Morrigan le courage du dépassement et du don de soi.
Que le Dieu Aîné Sukelos accompagne les victimes désincarnées vers les Grandes Portes et que le Panthéon de l’Autre-Monde les accueille selon leur Destin.
Que le rayonnement de la Déesse Dahut et de l’Arbre de Lumière insuffle dans le cœur de tous les Êtres le courage, l’honneur et le respect, et que la Pomme rouge, pentacle vivant, nourrisse en chacun la foi et le sens de ce qui est juste.

Un rite païen récupéré et détourné par le christianisme…

rite païen détourné par le christianisme
Quand le gros titre d’un journal est un lapsus révélateur…

La Prêtrise de Cernunnos, rattachée au Conseil sacerdotal de l’Ordre Druidique de Dahut, tient à réagir à l’organisation de certains pardons, où le prêtre catholique bénit les animaux, comme en témoigne cet article du Télégramme (édition de Châteaulin du 11 avril dernier – cf. photo ci-dessus).

En effet, malgré la dénégation du prêtre concerné (« Ce n’est pas un rite païen. Ceci fait partie de la vie de l’église », dit le Père Longo lors du récent pardon de Saint Nicodème), ce type de rite est un détournement d’une célébration païenne par le christianisme. Il est d’ailleurs intéressant de noter le titre choisi par Le Télégramme (consciemment ou pas ?) : « bénis des Dieux », et non « bénis par Dieu »…

La célébration païenne en question est la Bénédiction des Animaux, effectuée par les Prêtres de Cernunnos à l’occasion de Dagdia et de la fête de Cernunnos dans le monde vivant. Cette cérémonie concerne tous les animaux, êtres humains compris, et se fait dans le plus grand respect de leur être, dans leur entièreté, et sans considération de supériorité des êtres humains sur les autres animaux. Elle célèbre aussi la Vie et notre état de Nature.

Or si l’on observe les mots employés notamment par le prêtre, mais aussi par les fidèles, pour évoquer ces bénédictions en marge de pardon de chapelle, il s’agit là d’un rite qui est manifestement fondamentalement organisé pour honorer le Dieu chrétien plus que pour réellement bénir les animaux.
Ainsi, à l’occasion du dernier pardon de Lospars (cf. Télégramme du 26 mai 2015 dernier), le Père Longo avait dit que le pardon servait à « rendre grâce à Dieu, et non aux animaux, pour cette création magnifique qu’il met à notre disposition. » Et la conseillère municipale Anne Dietrich de renchérir lors du dernier pardon de Saint-Nicodème : « Ce n’est pas pour bénir les animaux en tant que tels, mais plutôt bénir les richesses obtenues grâce au travail de ces animaux. »
On constate donc clairement une instrumentalisation des animaux, expression d’une culture de la domination de l’homme sur la nature. L’animal est un objet de consommation, soumis à l’être humain et tenu de le servir, et non, comme dans la conception païenne que l’ODD et la Prêtrise de Cernunnos défendent, un sujet de relation respecté comme un égal.
La mention d’une anecdote concernant un des patrons de la chapelle Saint-Nicodème, Saint Éloi, vient cruellement souligner ce point, puisqu’il est rappelé que selon la légende, il « n’hésita pas à scier la jambe d’un animal rétif pour le faire travailler plus vite ». N’est-il pas difficile d’imaginer patron plus inapproprié pour une bénédiction respectueuse des animaux ?

Nous ne pouvons en conséquence de tout cela que désapprouver vivement cette récupération manifeste de la Bénédiction des Animaux par le clergé catholique, qui de plus détourne totalement l’esprit du rite initial.

Qui est le dieu Cernunnos ?