Caricaturer est un droit fondamental relié à la liberté de la presse, mais certains religieux catholiques ou monothéistes « modérés » veulent censurer. Voici un communiqué de l’ODD.
L’Ordre Druidique de Dahut souhaite réagir aux propos de certains dignitaires de l’église catholique qui veulent revenir sur la liberté de critiquer et de caricaturer, partie intégrante de la liberté d’expression.
Ils semblent en effet croire, et faire croire, que reculer sur cette liberté fondamentale en rétablissant le délit de blasphème (qui a été abrogé en France en 1881 dans la loi relative à la liberté de la presse) ferait baisser les tensions actuelles, que masquer les caricatures religieuses ferait disparaître les problèmes dans les relations entre les membres des différentes communautés religieuses, les athées et les agnostiques.
Or nous pensons pour notre part, bien au contraire, que la liberté d’expression pleine et entière est le meilleur terreau pour la paix sociale, et qu’apprendre à tous à accepter la critique, l’ironie, la caricature, est la vraie solution pour que ce problème cesse. Car ce problème ne vient pas des auteurs des caricatures, mais du manque d’éducation et d’entièreté des personnes qui s’en offusquent.
Lorsqu’on est bien droit dans ses convictions, juste et entier, qu’on a confiance en soi, on est à même de recevoir le jugement et la critique avec détachement. Celle-ci glisse sur la sphère de l’entièreté sans rien accrocher… Alors qu’elle vient heurter toutes les aspérités qui dépassent chez ceux qui ne sont pas entiers (peurs, doutes, frustrations…).
Ainsi, dans le domaine religieux, certains sont enfermés dans des dogmes sclérosants qui déchainent des passions et des réactions disproportionnées, alors que d’autres sont alignés avec une foi profonde et vivante, cultivent ouverture et compréhension, s’ouvrent à l’altérité et à la pluralité du monde, et sont alors en capacité d’accepter la critique sans affect.